Aujourd’hui une entreprise responsable et moderne se doit de respecter l’équilibre entre la vie professionnelle et la vie privée de ses salariés, afin que ces derniers se sentent bien et épanoui dans leur travail. Le bien-être au travail est un enjeu crucial si on veut construire des équipes solides et durables et efficaces.
L’entreprise se doit aussi de n’exclure personne (je parle du handicap, de la maladie…), et de réduire son impact environnemental.
Ce sont là les responsabilités d’une entreprise en ce début de 21ème siècle.
Le télétravail, apparut avec le boom d’internet dans les années 90, est une organisation idéale pour y parvenir. Il séduit d’ailleurs de plus en plus d’entreprises. En 2016 entre 8% des salariés télé-travaillaient, 16% si on compte les télétravailleurs occasionnels.
Je vous explique pourquoi.
Quelques chiffres :
D’après une enquête de RH Kronos réalisée en 2016, on observait dans les entreprises dont une partie des salariés télé-travaillent :
- Une baisse de 5,5 jours par an d’arrêts maladie ;
- Une augmentation du temps de travail de 2,5 % ;
- Une augmentation de la productivité de 22 % ;
- Une réduction de 40 min du temps moyen de trajet domicile-travail ;
- Une augmentation de 45 min du temps moyen de sommeil des salariés.
Du point de vue de l’employeur :
Le télétravail permet plus de flexibilité dans les ressources humaines.
Il diminue le taux d’absentéisme et de retard.
Il engendre moins de frais généraux et permet de gérer plus facilement un déménagement de locaux.
C’est une façon pour l’entreprise de moderniser ses process de management car cela permet au collaborateur de mieux concilier leur travail et leur vie privée. Le collaborateur est moins fatigué et moins stressé, cela le rend donc plus productif.
De plus le télétravail permet d’intégrer plus facilement les salariés handicapés et ceux qui ont des contraintes familiales fortes (enfants malades, parents à charges…).
Enfin il ne faut pas oublier l’impact écologique ! Eh oui, avec des salariés qui restent chez eux, l’entreprise réduit ses émissions de carbone, et donc son impact sur l’environnement.
Pour le salarié :
Lui y gagne en temps et en argent, car qui dit rester chez soi, dit pas de transport. Les horaires de travail sont plus souples, ce qui de fait permet une meilleure conciliation entre vie professionnelle et vie privée.
De plus seul on est de fait plus autonome et plus responsable, deux leviers de motivation. L’environnement de travail est plus agréable (en principe). Tout cela au final signifie être plus productif, mais avec moins de stress et de fatigue.
Points sensibles :
Il faut faire attention cependant à ce que cette organisation n’entraîne pas à un affaiblissement de la vie sociale. L’idéal est d’organiser une ou deux fois par semaine des réunions ou rendez-vous sur site avec le salarié afin qu’il ne se sente pas en marge de la vie de l’entreprise.
Attention aussi à savoir s’organiser à la maison : quand le travail débarque dans le salon difficile de couper, et ce dernier fini par envahir la vie privée. L’idéal c’est une pièce destinée au travail. L’essentiel, c’est de bien organiser son temps, il y a un temps pour le professionnel, il y a un temps pour le privé. C’est aux deux parties d’y veiller.
Le management doit être adapté : on ne manage pas de la même façon une équipe à distance et une équipe sur site.
Pour les territoires et la planète :
Des habitants qui restent chez eux, une aubaine pour les villes dites dortoirs.
En effet, cela est l’occasion de développer l’économie résidentielle. Il permet d’attirer de nouveaux actifs dans les territoires ruraux.
Enfin, en limitant les migrations de population journalières, le télétravail permet de réduire les émissions de carbone. C’est bon pour l’environnement !